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Les tribulations d'une jeune vétérinaire en Inde
Les tribulations d'une jeune vétérinaire en Inde
  • Jour après jour, le journal de bord d'une jeune vétérinaire qui, sitôt la thèse en poche, s'envole en Inde pour 2 mois d'humanitaire à Darjeeling et Kalimpong, dans le Bengal Occidental.
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28 juin 2010

28 juin 2010, journée tranquille et dégustation…de mangues !

Départ retardé pour Darjeeling, j’étais un peu malade la nuit de dimanche à lundi donc le manager du refuge et le vétérinaire ont estimé qu’il serait « plus prudent que je me repose aujourd’hui », et que j’ai tout le temps d’aller à Darjeeling le lendemain. Etant donné le soleil radieux du matin et ma (légère) fatigue, j’accepte avec plaisir, le Lonely Planet a vraiment raison concernant Kalimpong, c’est une ville qui « incite à prolonger le séjour »…

La matinée se passe donc tranquillement, entre discussions et (maigres) soins. La petite chatte tricolore, qui était en fait adoptée par la famille qui l’avait trouvée, a été récupérée par ses nouveaux propriétaires. Je suis certaine qu’elle fera leur bonheur, c’est un amour à quatre pattes cette princesse ! Et, nouvelle non négligeable, la communication a été rétablie et internet fonctionne, je m’empresse donc d’uploader les deux derniers jours.

En début d’après-midi, Arpen a du travail en ville, il me propose donc de m’emmener sur son scooter (même si je n’avais pas grand-chose à faire en ville, mais c’est toujours mieux que de rester devant l’ordinateur). Il commence par m’emmener dans un charmant hôtel, l’Himalayan Hotel (cité dans le Lonely Planet si ma mémoire est bonne), qui est vraiment sympathique. Ce seront malheureusement les seules photos du jour, la pluie ayant commencé à tomber peu après.






Kalimpong mérite effectivement sa réputation de « ville des fleurs », il y en a partout dans cet hôtel ! Petite sélection :


La saison des glaïeuls (« spécialité » de Kalimpong) a débuté, fin juillet je pourrai acheter des bulbes à ramener en France !


Arpen me dépose alors en ville, sous une fine pluie (même si ça reste de la pluie, c’est déjà nettement moins désagréable que les trombes d’eau de la veille). Je m’aventure alors, pour la petite heure de libre que j’ai, dans RC Mintri Road, la rue réputée pour ses nombreux magasins bouddhistes et ses marchands de tissu. Je reviendrai de mon petit tour avec (encore !) un drapeau tibétain, mais différent cette fois-ci (à savoir le petit truc surmontant les drapeaux sur cette photo du 21 juin)


Je trouverai également quelque chose que je cherchais de longue date, mais j’en dirai plus dans les jours qui suivent…

Et rencontre fortuite avec un porteur... de cuir!

Je rejoins Arpen à la clinique du Dr Pandey, et juste avant de repartir, nous passons devant un marchand de fruits et légumes. Et, enfin, je pense à lui poser la question qui me trotte dans la tête depuis plusieurs jours : est-ce que ces machins verts sont des mangues ? Si oui, sont-elles mûres ? Hé oui, je ne suis pas, mais alors pas du tout amatrice de fruits en France, et je ne me suis jamais trop préoccupée de la couleur d’une mangue (ni même de son aspect général, d’ailleurs). A la fois surpris et amusé, Arpen m’invite à en essayer une sorte, la plus petite. J’en prends 2, qui font en tout 250g, et je les emmène au refuge pour les goûter. Et là, force est de constater que c’est absolument divin ! Bon, le fait que ça dégouline partout sur les doigts l’est un peu moins, mais c’est doux et sucré sans être écœurant à la longue… Bref, une découverte de plus !

J’ai appris d’ailleurs (encore dans le Lonely Planet, décidément) qu’il y a plus de 500 variétés de mangue en Inde… (Oui petite sœur, je t’en ramènerai !) Et ici, le jus de mangue se trouve a peu près aussi facilement que le jus d’orange en France, c’est assez amusant.

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