8 juillet 2010, découverte du thali…
Journée à nouveau calme, les stérilisations n’ont toujours pas
redémarré (je me demande depuis combien de jours je dis « demain ça
recommence »…), donc après quelques soins (principalement des vaccins à
des chiots), nous sommes partis en ville avec Yoguesh pour (lui) se
faire vacciner et (moi) découvrir le thali.
Le thali, kézako ? C’est ce que nous allons découvrir aujourd’hui mes
amis ! Il s’agit d’un plat typique d’Inde du Sud, à la base, mais que
le Nord s’est également approprié, en un plat rond, au centre duquel
vous trouverez un tas de riz, entouré de multiples coupelles remplies
de dhals et autres sauces/légumes cuisinés. Le but, en théorie, est de
tout mélanger avec les doigts (de la main droite, toujours) et d’en
manger des boulettes (toujours avec les doigts). Cela dit, ils ont
pitié des Occidentaux ici et il y a toujours une cuillère fournie !
Voici donc « mon » thali du jour, d’Inde du Nord (pour déguster les
tchapati, quelle merveille décidément, tellement simple mais j’adore !)
Yoguesh, quant à lui, a préféré des plats d’Inde du Sud, et a pris des idli et un masala dosa.
Les idli sont des gâteaux de riz fermenté moelleux , ronds et blanc que
l’on trempe dans le sambar (sauce épaisse à base de lentilles) ou le
chatni (chutney) de coco (délicieux !)
Les dosa sont de grandes crêpes salées à la farine de lentilles, riz ou
pois chiche, généralement servies avec un bol de sambar et un chatni de
coco. La variété la plus appréciée est le masala dosa, farci aux pommes
de terre épicées.
En sortant du restaurant, l’estomac prêt à éclater, je ne rêve que
d’une sieste sur un banc de Chowrasta. Malheureusement, le planning de
Yoguesh ne passe pas par là ! Je monte donc sur sa moto, non sans avoir
pris auparavant un panneau très intéressant en photo. J’aime beaucoup
la comparaison du thé de Darjeeling avec le cognac et le champagne…
Après quelques tours en ville et quelques biscuits distribués aux
chiens errants (qui, décidément, ne meurent vraiment pas de faim, le
moins que l’on puisse dire est qu’ils ne se précipitent pas pour manger
et qu’ils réfléchissent à deux fois avant de toucher un biscuit), nous
rentrons au refuge, où je m’écroule littéralement sur mon lit, entamant
pour de bon une digestion qui s’annonce laborieuse !